Accompagnement pluriprofessionnel des personnes en situation de rupture

Un diagnostic communautaire réalisé dans le quartier a mis en évidence la nécessité d’améliorer la prévention, le repérage et l’accompagnement des personnes en situation de rupture sociale et/ou économique.

Le projet vise à proposer un accompagnement pluriprofessionnel à des personnes en situation de rupture dans le centre de santé ouvert depuis septembre 2016. En effet, les structures existantes (CMP, centre social, etc.), proposent souvent des soutiens en amont ou en aval des situations de rupture des bénéficiaires.

L’accompagnement se divise en cinq volets :

  • Le volet accueil a pour but d’offrir un accueil, il est le premier lieu de soin du centre de santé.
  • Le volet sanitaire est proposé par 4 médecins généralistes, 1 kiné, 1 orthophoniste et 1 infirmière d’éducation thérapeutique. Il permet aux habitants du quartier d’accéder à des soins primaires de qualité, coordonnés et interprofessionnels.
  • Le volet social s’appuie sur 2 accompagnants en soin social et 1 médiatrice. Il permet une prise en compte des problématiques sociales des habitants (ouverture de droits, entretiens sociaux, séances d’information, etc.).
  • Le volet éducation populaire en santé offre une ouverture sur des thématiques récurrentes qui émergent lors des consultations ou des entretiens sociaux : souffrance des aidants, douleurs chroniques, parentalité, relaxation, temps pour soi, etc.
  • le volet formation et enseignement a pour objectif de faire du centre de santé un lieu de formation et d’enseignement pour les professionnels qui y travaillent, pour les stagiaires intéressés et pour les habitants.

Le soutien de la Fondation permettra de développer un logiciel partagé pour déterminer la situation du bénéficiaire dans son parcours d’insertion (demande de droit, historique).  Cet accès à l’information permettra aux médecins de mieux accompagner les bénéficiaires par une vision plus globale de leur situation. Ce volet social du logiciel est en déploiement depuis mi-décembre et les médecins se l’approprient progressivement.

 

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